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Dernière ligne droite pour les militants azuréens

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Depuis lundi la campagne électorale de l’élection présidentielle est officiellement lancée. À Nice, les militants des différents partis s’organisent pour donner plus d’impact sur le terrain à deux semaines du premier tour.

Bien que la campagne d’affichage soit officiellement lancée depuis lundi il n’y a guère que le visage de Jean-Luc Mélenchon qui orne les panneaux d’affichages électoraux. S.G/WTN

« On est au taquet » ! s’enthousiasme Xavier Garcia, porte-parole de la fédération du Parti socialiste des Alpes-Maritimes. Comme tout les militants des sections niçoises des différents partis politiques, le socialiste est entré depuis hier officiellement en campagne. Pour le camp de François Hollande la priorité est donnée au porte-à-porte. « Des volontaires ont été formés par la branche nationale du parti pour convaincre les abstentionnistes. L’objectif dans le département est de 50.000 personnes démarchées ». Avec un taux de réussite qui serait d’une personne sur dix, le PS mise sur « la plus vaste opération de ce type jamais organisée ». Mais si pour cela le PS dispose de 200 militants, tous les partis ne peuvent pas en dire autant.

 « Nous attaquons le véritable temps fort de cette campagne »

 Du côté du Modem les effectifs sont limités, à peine vingt-cinq militants sur le terrain. Fabien Bénard, président de la fédération des Alpes-Maritimes, s’attendait à plus mais assure pour autant n’avoir « aucun complexe ». « Nous attaquons le véritable temps fort de cette campagne. Le rythme des réunions, des collages, des boîtages et du tractage va s’intensifier ». Au Front de Gauche, si la campagne d’affichage est lancée depuis plusieurs mois c’est la communication qui devient prioritaire, comme le confirme Jean Quetier, secrétaire de la section Antibes-Vallauris du Parti communiste français. « Des réunions publiques sont prévues chaque jour, nous voulons démontrer jusqu’au bout l’utilité du vote Jean-Luc Mélenchon et que le vote utile n’existe pas ».

 « Les médias ne se déplacent que si cela en vaut la peine »

 « On ne passe pas la deuxième, on était déjà à fond, on ne fait qu’accélérer un peu plus ». Du côté des Jeunes Populaires de l’UMP, le responsable adjoint Jean-Sébastien Martinez l’avoue, il faut miser sur l’originalité. « Les médias ne se déplacent que si cela en vaut la peine, il faut innover » ! Parmi plusieurs options privilégiant « les jeunes et la communication » encore aucune n’a été définie. Les « jeunes pops » se réuniront ce mardi soir pour décider ensemble du coup d’éclat qu’ils souhaitent donner à cette campagne à Nice.


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